Graine de Plénitude by Colette Rosinet
Eveilleuse de Conscience 

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Le regard de l'autre, un boulet qui nous empêche d'être


Le regard de l’autre, un boulet qui nous empêche d’être

 

Si nous faisons attention, nous pourrions nous rendre compte que dans la vie de tous les jours, nous avons tendance consciemment ou inconsciemment à accorder une grande importance au regard de l’autre. Il nous est en effet primordial pour exister et nous sentir bien, d’avoir le sentiment d’être accepté, d’appartenir à un groupe social et d’être reconnu par nos paires.

Nous évoluons dans une société où les normes sociales ont intégré la comparaison, les notions du bien ou du mal, du bon ou du mauvais.

Tout est ainsi catégorisé, ce qui induit facilement le jugement et la critique, l’auto- jugement et l’auto-critique.

Ce qui induit aussi au plus profond de nous, le désir de respecter ces normes, de ne pas sortir des sentiers battus.

Nous sommes en permanence dans une quête de perfection qui est racine à nombreuses de nos pressions.

Quand on parle du regard de l’autre, il s’agit du regard de nos parents, nos proches, nos amis, notre conjoint, nos enfants, nos voisins, nos collègues, nos supérieurs, la société ou toute personne que nous croisons. Ce regard est l’expression de la manifestation d’une personne vis-à-vis de nous.

Il peut s’agir d’un regard qui s’accompagne de mots ou pas. Ce regard peut déjà à lui seul, être tellement expressif pour nous, qu’il en dit long sur la pensée de l’autre.

Ainsi, jour après jour, le regard de l’autre influence le regard que nous avons sur nous même, sur nos qualités ou bien nos défauts, sur nos compétences, sur notre capacité à faire telle ou telle chose ?

Jour après jour, ce regard nous impacte, nous gêne, nous questionne et nous incite à modeler, à formater nos comportements et à nous fondre à la masse.

Cependant, à titre individuel, prenons conscience que c’est la nature du regard que je porte sur le regard de l’autre qui est à l’origine de mon malaise.

En effet, ce regard me renvoie à moi-même, à l’image que j’ai de moi.  Il fait écho à mes croyances.

Il me dit que je suis vu, scruté, dévoilé, jugé.

Il me dit que je suis insignifiant, adorable, nul, beau…

Il me dit qui je pense au fond que je suis et influence le regard que j’ai sur moi-même en le cristallisant.

Nous vivons perpétuellement sous le regard des autres et ne pouvons empêcher les gens de penser ce qu'ils pensent en général et ce qu'ils pensent de nous en particulier. La seule chose que nous pouvons faire est de nous en détacher le plus possible. Ce processus est difficile tant nous avons été conditionnés à puiser notre valeur à travers le regard de l'autre, à commencer par celui de nos parents et nous avons progressivement intériorisé une "critique intérieure ».

Notre vie nous a été offerte, elle est cadeau à vivre et à vivre pleinement, tel que nous le souhaitons. Nous avons la liberté de faire de notre vie ce qu’il nous semble être juste à nous, pas aux autres.

Car, qui est l’autre pour savoir ce qui est bon ou bien pour moi ?

Vivre notre vie sans nous laisser trop impacter par le regard des autres passe par :

  • Etre au clair avec qui nous sommes : nos valeurs, nos envies, nos projets, nos convictions, notre façon d’appréhender la vie.
  • Prendre conscience que le jugement de l’autre fait juste résonnance avec nos critiques sur nous-même
  • Intégrer que le jugement de l'autre ne me définit pas en tant que personne et qu’il ne remet pas en cause ma valeur profonde. Ce jugement peut même être une projection de l'autre sur moi. Lorsqu'on me juge, ce que je dois surtout entendre, c'est que l'autre cherche à se rassurer sur sa propre valeur.

En tant qu’êtres dotés de liberté, liberté à être et liberté d’’être, ne permettons pas que l’impact du regard de l’autre nous empêche de vivre notre vie.

Refusons de faire partie un jour de ces nombreuses personnes qui, en fin de vie regrettent d’avoir passé plus de temps à être ce qu’on attendait qu’elles soient, plutôt qu’à être ce qu’elles sont réellement.

Voici un partage qui nous vient d’une infirmière australienne Bronnie Ware qui a recueilli auprès de personnes en soins palliatifs des témoignages qui ont étayé son  livre « les 5 regrets des personnes en fin de vie ». De ces échanges avec ces personnes, se dégageaient 5 regrets, communément ressentis :

  1. Le regret de ne pas avoir eu le courage de vivre sa vie mais plutôt celle que les autres voyaient pour soi.
  2. Le regret d’avoir trop travaillé.
  3. Le regret de ne pas avoir plus exprimé ses sentiments.
  4. Le regret de ne pas être resté en contact avec ses amis.
  5. Le regret de ne pas s’être autorisé à être plus heureux.

Ces témoignages ont le mérite de nous inviter à une contemplation sur le sens de la vie et de constituer un enseignement fort, un véritable trésor. Libre à chacun de méditer ces regrets pour faire en sorte que nous n’ayons pas à les éprouver au seuil du départ et de balayer ces peurs qui nous empêchent d’être vraiment nous.

 

Osons affirmer qui nous sommes

Osons être Soi et pas ce que les autres aimeraient que l’on soit…

 

Si comme bon nombre d’entre nous vous aspirez à ne plus subir la vie mais à la vivre, je vous accompagne pour vous inscrire durablement dans une vie qui vous ressemble

Pour en savoir plus sur mon accompagnement :

https://bit.ly/3Jxj9GE

 

De Cœur à Coeur


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